Voilà trois mois que nous sommes sur la route. Trois mois seulement, mais ils me conduisent déjà à un constat. Malgré tout le confort dont nous disposons chez nos hôtes et toute leur gentillesse, je remarque que je ne me suis jamais sentie aussi bien que dans notre van. Il est loin d’être parfait, et pourtant, c’est là que je m’y sens bien. C’est sur la route, lorsque je découvre de nouveaux paysages et que je ne sais pas de quoi demain sera fait que je me sens vivre.
Les aires de repos sur lesquelles nous nous arrêtons le soir ne nous donnent pas forcément la plus jolie vue au réveil. Mais à leur manière, elles offrent un décor chaque fois différent à notre cuisine. Ah cette fameuse cuisine, décorée à coup d’indélébile, elle a tant de choses à envier aux autres. Pourtant, malgré toute attente, son petit réchaud nous permet de concocter de bons plats. Nous n’avons pas de douche, mais vous savez quoi, ce n’est pas le plus important. On arrive toujours à se débrouiller, quitte à trouver une douche froide en pleine rue.
Le manque de confort et la débrouillardise m’enrichissent, me rendent plus forte et me font relativiser. J’apprends finalement à me contenter de ce que j’ai. Et aujourd’hui tout ce que j’ai, c’est ce van. Ce van, c’est mon chez moi.
4 Commentaires
Commentaire par Marianne Gilleman
Marianne Gilleman 14 novembre 2016 at 13 h 04 min
Essentiel de savoir se contenter de ce qu’on a! Vive Betty!
Commentaire par Debehogne
Debehogne 14 novembre 2016 at 23 h 04 min
Home sweet home???
Commentaire par Contor Laurie
Contor Laurie 15 novembre 2016 at 10 h 34 min
Tellement vrai ma biche!!! (Manque quand même un chien dans ton histoire… 😀 😀 😀 )
Commentaire par Audrey
Audrey 15 novembre 2016 at 12 h 07 min
Oui, ça c’est vrai!! 🙂